Le Tadjikistan vient de prendre une initiative spectaculaire en faisant du russe une langue étrangère et en demandant à tous ses citoyens de parler déosrmais en tadjik, une langue iranienne, même si peu de gens sont capables de parler correctement cette langue dans leur pays. Une comité de langue et de terminologie a d'ailleurs été mis en place pour mieux codifier cette langue par le président Emomali Rakhmon, qui s'appelait il y a quelques années Emomali Rakhmonov.
Ce pays engage donc une démarche extrémiste mais qui pourrait contaminer ses voisins. Je rappelle qu'au Kirghizistan et au Kazakstan des lois imposent déjà aux candidats aux élections de parler la langue nationale correctement. Le président Kirghizes a d'ailleurs du se plier à un test de connaissance pour prouver ses compétences dans la langue de son pays alors qu'un ministre kazak vient de demander un effort aux élus et fonctionnaires de son pays.
L'Asie centrale cherche donc plus que jamais à se forger une identité grâce à la langue malgré l'importance du russe dans la région;