Autre village et autre lieu incontournable lorsqu'on visite le Lot, le site de Rocamadour, sans doute e pls touristique du département, mais cela est compréhnsible.
Ce village fut un haut lieu de la religiosité médiévale. En 1166, on découvre, sous la chapelle dédiée à Marie, un corps intact qui est exposé à la vu des fidèles. En quelques années les miracles se multiplient, dès 1172 on en recensait plus de 120. Ce sont ces miracles qui attirent des milliers de pélerins tous les ans. Et pourtant aucune certitude n'existe quand à l'identité du saint homme entérré là. Pour certains il s'agirait d'un ermite egyptien, pour d'autres de Saint Sylvain, mais la thèse la plus populaire dit qu'il s'agirait de Zachée, disciple du Christ, venu mourir seul dans cette vallée perdue après la mort de sa femme (mais si la vallée était déserte qil'a enterré?).
Toujours est-il que, malgré ce doute, les foules accourent à Rocamadour; où certains jours il y aurait eu jusqu'à 30 000 personnes, dressant leur campement dans la vallée. Certains ces pélerins sont d'illustres personnages de leur époque, plusieurs saints (Bernard, Dominique), ou même des rois (Saint Louis, Philippe IV le Bel, Louis XI...). D'autres sont tout simplement des condamnés par ds tribunaux civils ou rligieux à faire acte de pénitence auprès de la vierge de Rocamadour.
Au XIIIe siècle le village est un des pelerinage les plus connu d'Europe avec Saint Jacques de Composelle dont il peut constituer un étape, mais il est aussi souvent pillé durant la guerre de Cent Ans. A l'arrivée de la Réforme, très puissante dans le Sud Ouest, le village est attaué par les protestants lors des guerres de religion et le corps exposé est détruit par un capitaine réformé qui ne parvenait pas à le bruler.
Après cela le village s'endort jusqu'au XIX e siècle où les évêques de Cahors font restaurer les sanctuaires. Aujourd'hui on voit de nouveau des milliers de personnes dans les rues du village (m^me si peu sont des pélerins) qui attire par la beauté du site et les attractions annexes qui s'y sont installées.
De nos jours, on arrive sur le village depuis le site de l'Hospitalet, d'où on découvre un panorama magnifique.
La route descend ensuite vers le bas du village, agrippé à a falaise. Sur les bords de l'Alzou (la rivière de cette petite vallée), on truve un parking gratuit offrant ne bele vue sur le sit. Un petit train peut alors vous monter au village, ou vous pouvez y aller à pied. Ce n'est pas aussi pentu que cela en a l'air.
Une fois dans le village, on suit sa seule et unique rue, entirèrement dédiée au tourisme, même les anciennes, et inutiles en leur temps, fortifications ont trouvé un nouvel emploi. Les marchands du temple sont aussi présent qu'au Mont Saint Michel. Notns cependant que certains en profitent pou vendre des produits locaux comme le célèbre fromage de chèvre qui porte le nom du village.
Tout au long de cet axe, à l'ombre de la falaise dans l'après midi, on note le remarquble étgement des constructions, qui semblent baties les unes sur les autres. Il suffit de lever la tête pour voir de nouvelles batisses.
Je conseille de traverser tout village pour monter ensuite vers les sanctuaires par le grand escalier mais les plus faibles pouront encore payer pour prendre l'ascenseur. Pourtant je rappelle que les pénitents, eux, montaient à genoux. De cet escalier on voit très bien le fort qui surplombe le village et est adossé aux sanctuaires.
On peut le contourner par un petit passage couvert, qui offre une belle vue sur la rue du village quelques mètres en conrebas.
Ou alors, on entre dans les sanctuaires par un parvis bien protégé.
Les sanctuaires en eux même n'ont pas grand intérêt pour le touriste que je suis; Mais je dois tut de même signaler la cloche miraculeuse (qui aurait sonné toute seule parfois, souvent pour des marins en détresse, à mon avis depuis le Lot, c'est très utile pour prévenir les secours) qui survécut aux destructions des protestants, et quelques fresques murales interessantes, comme celle qui orne la chapelle Saint Michel.
Ensuite on peut monter par un sentier tortueux vers le chateau et les remparts qui offrent une belle vue mais sont payants (il n'y a guère que le parking gratuit dans ce village). Ce sentier est un chemin de croix, qui porte le nom logique de Calvaire, mais sans la croix sur le dos c'est beaucoup plus praticable. Légèrement en retrait de ce sentierà un endroi on peut légèrement redescendre vers un point de vue (san doute moins beau mais gratuit) en levant la tête on voit le chateau.
Ce site est donc exceptionnel car il est magnifque et qu'il a une histoire longue de plusieurs siècles. J'en profite pour signaler que selon une légende Roland encerclé par les arabes à Roevaux, implora l'archange Michel et lança sa célère épée incassable Durandal qui all d'un coup se planter dans le rocher à Rocamadour. Aucun Roi Arthur n'est encore vnu la déloger de son rocher. Le prof d'histoire que je suis se sent obliger de sianlr à ceux qui l'ignoen qu'à Roncevaux, cntrairement à la chanson de geste, Roland ne fut pas attaqué par les sarrazins mais par les basques révoltés et furieux du sac de Pampelune.
Sa beauté attirant les touristes, d'autres activités se sont mises en place, on peut citer des musées dans le village, le Rocher aux aigles juste à côté du chateau, qui vous propose des démonstrations d'oiseaux de proie (et de perroquets!), la forêt des singes, et l'aquarium. C'est donc une très agréable sortie à faire, entre adultes, et encore plus avec les enfants, mais dans ce cas soyez en fonds (après tout vous êtes en vacances c'est là qu'on peut dépenser un peu plus que d'habitude).
En partant prenez la petite route qui se trouve dans la vallée pour voir une dernière fois le village et le chateau, caché par les rayons du soleil qui disparaît derrière la falaise.