Voici un texte de Saadi, un immense poète perse encore récité dans son pays malgré les mollahs.
"Un voleur se glissa dans la cabane d'un ermite, ne trouve rien à emporter, et s'affligea. Désolé d'être la cause de sa déconvenue, l'ermite alla voler un vieux tapis qu'il s'empressa de remettre au larron."
Ce n'est pas le plus beau texte de cet admirable recueil qu'est "Le jardin des roses", qui parle surtout de l'amour sous toutes ses formes, mais je le trouvait intéressant car il me rappelle le travail des siècles plus tard de Khalil Gibran.