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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 09:23

 

On ne trouve pas vraiment de traces d’habitat dense dans la vallée de l’Amou Daria avant l’âge du bronze ; ce qui est un peu surprenant car la vallée du Balkhab, dans les contreforts Nord de l’Hindou Kouch, abrite des grottes contenant des niveaux culturels datant du Ve et du IVemillénaire av J.-C. Des groupes utilisant des poteries grossières et des objets de bronze, éleveurs de moutons et de chèvres, pasteurs nomades certainement, semblent les utiliser comme centre saisonniers. Ils fabriquent également de façon précoce des objets en alliage d’étain et de cuivre. On trouve la même chose au Badakhshan au IIIe millénaire.

 

Dans le sud de l’Afghanistan, le Sistan et la vallée du Helmand étaient des régions propices aux installations humaines. On a trouvé quelques sites habités à cette époque, mais relativement peu par rapport à ce que l’on pouvait attendre. La vallée du Helmand en elle-même n’a pas livré de site important. Le plus impressionnant se trouve sur un de ses affluents et a été fouillé par une équipe franco-afghane à partir des années 1950. Il s’agit du site de Mundigak, à une cinquantaine de kilomètres au Nord de Kandahar. Les torrents qui descendent des collines (et qui devaient être plus nombreux et plus réguliers à cette époque) offraient des conditions idéales pour l’agriculture et étaient riches en cuivre, un métal recherché par les populations de l’époque. Les premiers habitants du site connaissaient l’agriculture et les outils de métal, ce qui explique leur installation dans cette région et en particulier sur le site. Un village s’est installé dès la première moitié du IVe millénaire, il est formé de structures rectangulaires en briques de terre, avec parfois des fours. A la fin du IVe millénaire des habitations à plusieurs pièces apparaissent. Au même moment, ils commencent à faire des alliages cuivre-étain, cultivent le blé, élèvent des moutons, des chèvres et des bovins. La poterie est très variée, reliée à celle pré-harappéenne, mais aussi à celle du Turkménistan, de plus ils utilisent du Lapis-lazuli du Badakhshan, de l’ivoire indien, et des turquoises d’Asie centrale (Kyzyl Koum). La multiplicité des influences étrangères montre que ces communautés avaient donc des relations commerciales et culturelles avec de nombreuses autres en Iran, dans la vallée de l’Indus ou en Asie centrale. Toute la préhistoire afghane est marquée par ce rôle de trait d’union entre grandes civilisations urbaines.

 

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3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 14:04

Les Turkmènes

La grande majorité des Turkmènes est arrivée il y a moins d’un siècle dans le pays, fuyant les soviétiques et leurs pratiques. Ils habitent tout à fait au nord de l’Afghanistan actuel.

Ils sont aujourd’hui tous sédentaires et agriculteurs, cultivant blé et orge, sans grande irrigation et élevant le célèbre karakul (qui donne les peaux astrakhan) et le cheval pour le buzkachi en particulier. Leurs femmes réalisent les célèbres tapis de Boukhara dont les noms sont issus des tribus qui forment ce peuple.

Les Kirghizes

Quelques Kirghiz étaient installés dans le corridor du Wakhan où ils étaient éleveurs de yaks et caravaniers, échangeant le produit de leur élevage contre du blé venu du Badakhshan. La grande majorité a émigré aujourd’hui en Turquie.

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2 juin 2012 6 02 /06 /juin /2012 08:38

 

 

Ils se sont introduits en Afghanistan à partir du XVIe siècle venant du nord où ils avaient pris le pouvoir à Boukhara et chassé le célèbre Babur, fondateur de la dynastie moghole et descendant de Tamerlan. Ils se sont longtemps maintenus indépendants des grands Etats du nord, Emirats de Boukhara et de Kokand, comme de celui d’Afghanistan, avant d’être vaincus par l’incontournable roi Abdul Rahman qui détruisit les royaumes ouzbeks installés au sud de l’Amou Daria.

Au début du XXe siècle, une forte immigration ouzbèke a eu lieu depuis les régions contrôlées par les soviétiques. Quelques dizaines de milliers d’Ouzbeks1 mais aussi de Tadjiks se sont alors installés dans le nord du pays.

Les ouzbeks étaient à l’origine des nomades mais ils se sont vite sédentarisés. Habitant dans une plaine très fertile et bien irriguée par de nombreuses rivières (les précipitations y sont faibles), ils sont vite devenus des agriculteurs ambitieux, s’adaptant rapidement aux idées, plantes et matériels nouveaux (coton, maïs, tracteurs…). Ils sont également encore éleveurs, en particulier de moutons Karakuls qui donnent la fourrure astrakan.

Ils sont également des artisans habiles, travaillant admirablement le bois, et produisant en particulier de la soie, des cotonnades ou du cuir.

Ils ont longtemps vécu en paix avec leurs voisins tadjiks, souvent partageant les mêmes oasis et la guerre contre les talibans a renforcé cette entente après des années compliquées lors de la guerre civile des années 1990. C’est un peuple que l’on verra tenir un grand rôle dans les derniers chapitres de cet ouvrage.

1 . Les basmatchis (nom des combattants) avaient leurs bases dans le Nord de l’Afghanistan et menèrent une guerre de résistance aux troupes communistes jusqu’à la fin des années 1920 et de se résigner à rester en Afghanistan. L’émir ouzbek de Boukhara obtint des soviétiques le droit de quitter son Etat avec 25000 de ses partisans.



1 . Les basmatchis (nom des combattants) avaient leurs bases dans le Nord de l’Afghanistan et menèrent une guerre de résistance aux troupes communistes jusqu’à la fin des années 1920 et de se résigner à rester en Afghanistan. L’émir ouzbek de Boukhara obtint des soviétiques le droit de quitter son Etat avec 25000 de ses partisans.

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31 mai 2012 4 31 /05 /mai /2012 07:52

Bien que leur nom soit mongol et signifie « région », il s’agit d’un peuple persanophone et il semble qu’à l’origine ce soit des nomades du plateau iranien (c'est-à-dire de l’ouest de l’Afghanistan), sédentarisés récemment pour une partie d’entre eux. Il se peut aussi qu'ils soient d'origine turque car ils sont considérés comme tels aux XVIIe et XVIIIe siècles. Ils vivent dans l’ouest des montagnes afghanes où ils ont été refoulés par les Ouzbeks et les Hazaras.

On sait assez peu de choses sur eux en raison de leur isolement. Certains sont encore nomades, organisés en tribus, vivant dans des yourtes plus pointues que celles des mongols. D’autres refusent l’organisation en tribus. Les sédentaires ne semblent pas avoir de tradition villageoise très développées, ce qui plaide en faveur de leur récent sédentarisme, tout comme le fait qu’ils soient tous éleveurs de moutons, comme beaucoup d’autres peuples afghans (Pachtounes, Tadjiks, Hazaras…). Comme de nombreux autres peuples afghans leurs femmes travaillent à la maison et réalisent d’admirables tapisseries de laine. Ils ne semblent pas utiliser l’agriculture irriguée comme les autres peuples, qui dépendent de la fonte des neiges malgré des précipitations assez faibles. Cela explique la tragique famine du début des années 70 qui les a forcés à vendre une partie de leurs terres à leurs voisins citadins, en particulier Hazara.

Leurs pâturages sont aussi des estives pour certaines tribus pachtounes dans le Ghor. L’isolement de leur région les a tenus à l’écart de nombreux conflits récents même s’ils semblent entretenir des relations commerciales avec leurs voisins, Hazaras en particulier.

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30 mai 2012 3 30 /05 /mai /2012 07:50

C’est un peuple à part qui a longtemps vécu replié dans les montagnes du centre et qui reste très à part dans le pays bien qu’ils aient adopté la langue persane au plus tard au XVIe siècle, qu’ils parlent avec un accent particulier et avec un vocabulaire un peu particulier, comprenant des mots d’origine mongole en raison de leurs origines.

Les Hazaras semblent être originaires des régions orientales de l’Altaï et seraient arrivés à la suite des mongols dans cette région vers les XIIIe ou XIVe siècles. Ils étaient surement nomades à l’origine mais se sont vite sédentarisés. Leur visage est resté mongol ce qui permet d’infirmer l’hypothèse suggérée par leur nom (hazar en persan signifie mille, et certains y voyaient la trace d’une organisation militaire, l’unité d’un millier de soldats) qui en fait les descendant de soldats mongols. En effet, ils se seraient métissés avec des femmes locales si cela avait été le cas, ce qui ne semble pas avoir eu lieu.

Mais en plus de leurs caractéristiques physiques qui les mettent à part, les Hazaras sont également le seul peuple important à être chiite duodécimain1 dans le pays, probablement un héritage de leurs origines mongoles. C’était une religion répandue dans les rangs des soldats mongols stationnés en Afghanistan au XIVe siècle.

Le Hazaradjat est resté indépendant de fait jusqu’à la campagne militaire lancée par le roi Abdul Rahman, entre 1891 et1893, bien que leurs pâturages soient utilisés depuis des siècles par les nomades pachtouns. Certains ont alors fui vers l’Iran, qui partageait leur religion, ou vers Quetta au Pakistan.  Depuis leur intégration au royaume afghan ils ont aussi quitté leurs hauts plateaux centraux, où ils sont très largement agriculteurs, vivant difficilement dans les fonds de vallée de blé et de patates, et d’élevage. Ayant très longtemps vécu en semi autarcie, ils ont également développé un artisanat très varié répondant à la plupart de leurs besoins. Ils ont gagné en grand nombre les villes autour de leur territoire. Ils étaient nombreux à Kaboul, jusqu’à la guerre contre les soviétiques. Ils y occupaient des quartiers entiers, s’occupant du commerce au détail et de tous les travaux les plus humbles, mal considérés par les autres ethnies. Ils étaient également nombreux à Ghazni, au sud, Sar-e Pol et Mazar-e Charif au nord, où ils furent massacrés par les talibans. Mais leur capitale reste au cœur de leur région d’habitation, il s’agit de la ville de Bamyan, où les Bouddhas géants étaient à la fois un symbole de leur résistance et une cache d’armes dans les grottes qui se situées derrières ces immenses statues.



1 Le chiisme duodécimain est une branche minoritaire de l’Islam, qui reconnait les douze premiers imams, descendants du prophète Mahomet par son gendre Ali comme chefs de la communauté islamique à la place des califes installés à Damas puis Bagdad.

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29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 15:36

En vous aidant des documents et de vos connaissances rédigez un paragraphe de cinq à dix lignes expliquant l'évolution du sort des chrétiens dans l'Empire romain du Ier au IVe siècle.

 

"Les Chrétiens était jusqu'à des romain puis fuient vers l'Israël puis ils sont attaqués par les Hébreux et les Assyriens les chrétiens fuient vers Babylones et les juifs envahi aussi par les Assyriens et les Hébreux se dispersent en plein de petit peuple partout dans l'empire."

 

Si quelqu'un a compris quelque chose s'il vous plait expliquez moi.

 

Une autre version plus intelligible mais qui laisse à désirer au niveau des connaissances

 

Consentin autaurise le christianisme en 313. Le messie c'est un persécuteur nomm Jésu de nazareth. La vie de Jésus est écrit dans les évèques. la fête de pâque c'est la réssurection de Jésus.

 

Et le summum, je recopie fidèlement les réponses aux questions :

 

Quelles furent les conséquences des invasions pour les Hébreux et pour leur religion?

Oui

A la suite de quel événement les Juifs durent-ils quitter cette région?

Oui

Comment s'est alos appelée l'ensemble des communautés juives réparties dans le monde?

musulmen

 

Je crois qu'il se fout de moi

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29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 14:34

D’autres communautés se sont développées ou éteintes au cours de siècles. Parmi elles ont peut citer deux communautés qui prouvent l’importance du commerce international dans le pays. Des Juifs Yahoudis s’étaient installés à Hérat et Kaboul alors que dans cette ville on comptait également des communautés sikhes et hindoues assez importantes. Cependant, la plupart des membres de ces communautés ont fuit le pays lors de la guerre contre les soviétiques voire même avant si l’on prend en compte le récit de Byron qui lors de son passage dans le Turkestan afghan dans els années 30 note l’exode des juifs de cette région, avec ceux qui fuyaient le Turkestan soviétique, en partie chassés par les ouzbeks et les turkmènes qui semblaient vouloir prendre le contrôle du commerce des forurrues d’Astrakhan.

Quelques milliers de Kazaks avaient fuit le régime soviétiques et s’étaient installés dans la région de Mazar-e Charrif où ils étaient commerçants. Byron, déjà cité en remarque de nombreux dans tout le Turkestan afghan mais il est difficile de dire s’il ne les confond pas avec d’autres peuples turcophones de la région.

Enfin on peut citer les Djats1, qui seraient de la grande famille des nomades que l’on nomme gitans, roms ou bohémiens. Ils parcourent les routes du pays et doivent faire face à une grande hostilité de la part des autres peuples. Très peu considérés, ils vivent d’expédients et de petits travaux, parfois de vols et de mendicité. Ils parcourent certainement ces terres depuis de très nombreuses générations mais ne laissent aucune trace dans l’histoire.



1 Kessel a choisi ce peuple pour son héroïne et rend avec une surprenante vraisemblance la façon de penser que peut engendrer une telle vie.

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29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 14:29

Les Qizil Bashs, qui habitent dans les régions de Kaboul, de Kandahar et de Hérat et sont quand à eux arrivés avec le roi iranien Nader Chah au XVIIIe siècle. A l’origine il s’agit de soldats originaires d’Anatolie, turcophones, dont le nom signifie “tête rouge”, cependant aujourd’hui ils sont très peu à conserver leur dialecte et sont presque tous persanophones, préférant même parfois se déclarer Tadjiks pour éviter d’être victimes de discrimination car ils sont chiites, religion minoritaire et longtemps persécutée dans le pays.

Il s’agit aujourd’hui surtout de commerçants mais ils constituèrent l’élite des troupes des premiers rois indépendants afghans qui avaient toute confiance en eux contrairement aux troupes tribales pachtounes.

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29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 14:26

 

Il ne restait que peu de personnes se considérant encore comme Mongols sur le territoire afghan avant l’intervention soviétique et il a peu de chances qu’ils aient survécus en tant que communautés.

Ils se sont maintenus au pouvoir, de façon plus ou moins officielle et réelle pendant quelques siècles. Le nom de la dynastie moghole, fondée par Babur, est d’ailleurs issu du nom de ce peuple dont il était un lointain descendant. Mais leur trace ne s’arrête pas là, les destructions qu’ils ont réalisées sur le sol afghan, comme dans beaucoup d’autres régions islamiques sont encore présentes, Ghazni ne s’est jamais relevée de sa destruction, pas plus que la « ville rouge » non loin de Bamyan ou Balkh. Hérat par contre a réussi à se redresser mais sa destruction fut totale à cette époque. De nombreux noms de lieux tirent leurs noms du passage des hordes de Gengis Khan et certains proverbes perpétuent également son souvenir. Pourtant l’Afghanistan ne fut pas vraiment une terre de colonisation mongole et les soldats qui y furent basés sont repartis ou se sont mélangés aux peuples locaux.

Le mode de vie nomade de nombreux peuples afghans ne peut pas être attribué à une influence mongole sur ces peuples. En effet de nombreux peuples nomadisaient dans la région bien avant l’arrivée des Mongols et la yourte utilisée par certains d’entre eux n’est pas une exclusivité mongole, elle été partagée par de nombreux peuples issus de la même région du sud du lac Baïkal. Par contre les destructions de ville et de système d’irrigation, parfois irrémédiables, auxquelles ils se livrèrent renforcèrent ce mode de vie.

Leur rôle pour l’histoire est important comme l’on déjà montré la présence des Hazaras et le nom des Aymaqs. La déferlante des hordes mongoles est tombée sur l’Afghanistan à partir de 1221. Ils amenaient avec eux de très nombreuses tribus turques, dont celles qui deviendront les Ouzbeks et les Turkmènes.

 

 

 

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29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 14:21

Les Nouristanis

C’est un peuple à part, qui occupe le Nord-est du pays et qui n’a d’égal que de l’autre côté de la frontière avec le Pakistan. Ils ne portent ce nom que depuis un peu plus d’un siècle, lors de la conquête de leur territoire par l’infatigable unificateur de l’Afghanistan, le roi Abdul Rahman. Auparavant ont les appelait les « kafirs », les infidèles. Ils habitent aujourd’hui le « pays de la Lumière (de Dieu)»

Réfugiés dans les hautes vallées de l’Hindou Kouch depuis des siècles ils ont développé une culture très particulière et ne se considère pas comme un peuple, séparés par leurs différences linguistiques. Chaque vallée ou presque parle sa propre langue, parfois sans la moindre intercompréhension. Toutes sont très anciennes et contiennent des éléments iraniens et indiens. Elles sont certainement issues d’une langue indienne pré-védique. Leurs légendes se souviennent du passage d’Alexandre le Grand comme celles de nombreux autres peuples afghans. Kipling s’en est inspiré pour sa nouvelle « l’Homme qui voulu être roi », magnifiquement adaptée au cinéma par John Huston avec Sean Connery dans le rôle titre.

Ils vivent dans des maisons de bois sculptés, accrochées aux fortes pentes, serrées les unes sur les autres, les toits plats pouvant servir de terrasse et de chemin de circulation pour les maisons les surplombant. Leurs villages sont très difficiles d’accès et souvent bien protégés naturellement en raison des relations conflictuelles qu’ils entretenaient entre eux et avec leurs voisins de la vallée de la Kaboul.

Leurs tombes portaient des statues animales de bois (souvent un cheval) et l’inscription du nombre de musulmans tués par le défunt. En effet, bien qu’ils soient essentiellement agriculteurs et éleveurs, ils ne dédaignaient pas dans les siècles passés attaquer les caravanes faisant la route entre Kaboul et la passe de Khyber.

Depuis leur conversion forcée, ils ont perdu presque toutes leurs traditions préislamiques (travail du bois, sépultures particulières) mais gardent le goût de quelques détails et continuent à vivre dans leurs maisons de bois, qui ont impressionné de nombreux photographes qui en ont livré des clichés splendides.

 

Les Pachaïs

Ils vivent à l’ouest du Nuristan et parlent plusieurs dialectes selon leurs vallées, très différenciés par le temps et l’isolement. Il n’existe aucune intercompréhension entre ces dialectes. C’est cet isolement qui leur a permis de subsister face aux multiples envahisseurs qui ont traversé cette région. En effet, il s’agit d’un groupe indo-aryen, dont la présence sur ces terres doit dater de l’Antiquité au plus tard. Ils sont peut être les derniers descendants de peuples arrivés avec l’empire Kouchan, mais peuvent provenir de souches indiennes plus anciennes encore.

Ils ont une riche littérature orale et une tradition de concours de poésie entre vallée, qui a sans doute rencontrée celle des arabes et la tradition poétique persane, se renforçant les unes les autres. Ils sont souvent confondus avec les Nouristanis dont ils sont très proches.

 

 

 

 

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  • Amalkhan
  • Professeur d'histoire géographie passioné par l'Afghanistan et amoureux des lettres.
  • Professeur d'histoire géographie passioné par l'Afghanistan et amoureux des lettres.

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