Le Journal de Amalkhan

Je viens d'achever cet ouvrage de Paul Butel qui présente l'histoire des Antilels françaises (Haïti, Guadeloupe et Martinique de la fondation des colonies sous Louis XII à la départementalisation.

J'avoue que j'ai eu un peu de mal à apprécier cet ouvrage car il se base beaucoup de de l'histoire économique et que les événements politiques sont étrangements traités à mon goût. Cet ouvrage ne semble pas destiné à quelqu'un comme moi qui ne sait rien de l'histoire de ces îles, il semble plus indiqué pour les locaux qui s'intéressent à l'histoire de leur identité.
Je ne savais rien du tout sur le sujet et j'ai appris de nombreuses choses, les cartes forunies permettant de bien s'y retrouver dans les lieux, mais malheureusement beaucoup d'événements politiques et sociaux sont traités de façon élliptique, en revenant sans cesse dessus mais sans jaamis aborder franchement le sujet. Il est souvent fait référence à des émeutes oud es assassinats comme illustration d'un propos général mais sans jamais vraiment développer l'exemple. Mes connaissances et ma compréhension sur le sujet restent donc parcellaires après cette lecture, ce que je regrette.

Ce livre m'a donné encore une fois envie de lire plus sur le sujet. Il fournit une très interessante biographie pour ceux qui comme moi resteraient sur leur faim en finissant ce livre, estimant n'avoir fait qu'aborder les choses sans jamais les approfondir. A lire si l'on sait déjà quelques trucs pour mieux les comprendre ou seulement en tant qu'entrée dans l'histoire des antilles.

Le 18 juin 1815 Napoléon perdait la bataille de Waterloo, ce qui mettait fin à son retour triomphal au pouvoir après son exil sur l'île d'Elbe dont il était revenu par cent jours.
Cette défaite marque la fin définitive de la longue période revolutionnaire connue par la France puis par le reste de l'Europe à sa suite. Elle marque le retour de l'Ancien Régime et la victoire des grandes monarchie européennes qui redessinent la carte d'Europe à leur goût lors du traité de Vienne.
C'est donc une grande date pour l'histoire de France comme pour l'histoire du monde car par cette victoire les monarchies gagnent du temps mais l'aventure révolutionnaire française a généré des nombreux idéaux libéraux et nationalistes qui s'exprimèrent tout au long du siècle suivant. Cette victoire est donc en apparence totale mais elle ne permit pas aux monarchistes absolus de faire taire les idées apparues et aujourd'hui en Europe il n'existe plus de régimes de ce type, preuve de la victoire finale des idées nées de la révolution française.
Mais il ne faudrait pas croire que Napoléon qui avait été le fossoyeur de la première république française défendait lors de cette bataille les idéaux dont je viens de parler, il ne défendait que son pouvoir personnel face à d'autres monarques qui supportaient mal son irruption sur la scène internationale. On pourrait donc presque dire qu'avec la défaite de Napoléon à Waterloo c'est une forme de victoire pour les idées issues de la révolution françaises (même s'il avait créé certaines choses en rapport avec celles-ci) car une fois libérées de cet homme qui voulait les confisquer elle furent plus fortes.

Voici un texte de Saadi, un immense poète perse encore récité dans son pays malgré les mollahs.

"Un voleur se glissa dans la cabane d'un ermite, ne trouve rien à emporter, et s'affligea. Désolé d'être la cause de sa déconvenue, l'ermite alla voler un vieux tapis qu'il s'empressa de remettre au larron."

Ce n'est pas le plus beau texte de cet admirable recueil qu'est "Le jardin des roses", qui parle surtout de l'amour sous toutes ses formes, mais je le trouvait intéressant car il me rappelle le travail des siècles plus tard de Khalil Gibran.

A Belgrade, après 72 jours de raids aériens, Slobodan Milosevic accepte le plan de paix de l'ONU.

C'est la fin du dernier conflit a avoir agité les Balkans dans les années 90, après les terribles guerres contre les république séparatistes croates puis bosniaque, le président de la fédération de Yougoslavie avait lancé une dure représsion contre les albanais de la région séparatiste du kosovo, provoquant une réaction de l'OTAN sans accord de l'ONU.

Après de très durs bombardements, détruisant en particulier de nombreuses infrastructures essentielles de Serbie, le prsident yougoslave acceptait enfin de revenir à la table des négociations (et on a vu par la suite que ce plan de paix, destiné à maintenir le Kosovo dans le giron serbe ne fut pas respecté).

Par cet acte Milosevic esperait sans doute sauver sa peau mais ce fut le contraire, sans nouvelle guerre à mener et dans un pays dévasté il perdit le soutien d'une partie de la population qui faisait corps derrière lui pour des raisons nationalistes et fut renversé par une "révolution" pacifique puis livré au tribunal international.

C'est donc la fin de la dernière guerre en Yougoslavie que l'on célèbre aujourd'hui, mais les problèmes de nationalité dans cette partie de l'Europe restent très présents.

A Katmandou, le prince héritier Dipenda tue son père le roi, sa mère, son frère et sa soeur.

Il crée ainsi une garve crise politique dont la royauté népalaise ne s'est jamais remise. Le prestige de la famille royale est touché, alors même que son autorité était de plus en plus contestée par la population, dont les maoistes qui luttaient pour instaurer une république.

Par la suite le nouveu roi du Népal se révéla incapable de relever mle défi de diriger un pays en pleine guerre civile. Au moment où même ses partisans demandent plus de démocratie pour pouvoir combattre les maoistes il a choisi de tenter une expérience autocratique catstrophique qui mena la royauté à sa perte. Une révolte poipulaire obtint l'organisation délections qui portèrent au pouvoir les maodistes et donc amenèrent la fin de la monarchie prononcée par le gouvernement qui s'en est suivi.

Ce premier juin 2001 est donc une date importante pour le Népal car c'est un des vénements marquant de la longue marche vers la démocratie dans le pays.