A l'heure du début du sabbat, une bombe posée sur une selle de moto explose à une quinzaine de mètres de la synagogue de la rue Copernic à Paris. Réglée pour exploser à l'heure de sortie de l'office, elle aurait pu faire une centaine de morts.On dénombra 4 morts (dont 3 non juifs) et 30 blessés.
Cet attentat attribué au groupe palestinien d'Abou Nidal cette action antisémite n'est pas un cas rare. En effet, durant l'année 1980, 235 incidents antijuifs dont 75 attentats furent recensés en France. Deux ans plus tard le même groupe aurait de nouveau frappé avec l'attentat de la rue des Rosiers, qui fit six morts et vingt deux bléssés.
Abou Nidal est mort libre à Bagdad peu avant son invasion par les troupes occidentales, soit disant en se suicidant avant son arrestation par les forces de sécurité pour être entré illégalement dans le pays. Pourtant le regime de Saddam Hussein avait toujours ouvertement soutenu les combattants palestiniens et avait un temps accueilli officiellement Abou Nidal.